Les élèves de Grande Section doivent apprendre à écrire leur prénom en cursive. Cet apprentissage est un écueil pour l'enseignant. La diversité des prénoms et la difficulté d'écriture de certaines lettres ne permettent pas une homogénéité d'enseignement et surtout induisent une iniquité au sein des élèves. Gwendoline et Pierre-Emmanuel seront d'emblée pénalisés quand Léo et Mia trouveront l'exercice étonnamment facile. En méthode Dumont, l'entrée dans l'écriture cursive par le prénom est impossible puisque l'apprentissage des lettres obéit à un ordre précis. Pour ne pas mettre l'enfant en échec, on peut contourner cette difficulté avec le poster des prénoms.
Tous les prénoms des élèves de la classe sont écrits en écriture modèle ou imprimés en police de caractère Dumont maternelle en gris clair sur un poster affiché au mur. La couleur doit être suffisamment contrastée pour être lue. Au fur et à mesure de l’apprentissage des lettres par les enfants, l'enseignant repasse sur les lettres apprises avec une couleur vive. Lorsque toutes les lettres d'un prénom ont été vues, alors tous les enfants peuvent l’écrire. On demandera aux enfants de s’entraîner à l’écrire en veillant bien sûr au bon ductus du mot en entier. On pourra demander à chaque enfant d’écrire le prénom de son camarade sur une étiquette autocollante et de décorer cette dernière afin de l’offrir à ce dernier.
Les élèves peuvent constater eux-mêmes l'avancée de leur apprentissage et de leurs progrès. Ils ne sont pas mis en difficulté par des lettres qu'ils ne maîtrisent pas correctement. Chacun sera amené à écrire son prénom mais tous écrivent le même prénom au même moment, ce qui facilite l'acquisition de l'écriture. Gwendoline ou Pierre-Emmanuel seront enfin réconciliés avec l'écriture.
La tâche de l'enseignant est facilitée par un apprentissage commun à tous les élèves.
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